Fente



    Un regard que l'on porte au loin ou qui se heurte au mur qui barre son crâne. Le même. L'espérance d'autre chose. Une fenêtre ouvrant sur une rêverie. Un rideau qui dévoile ce qu'il dissimule. Un couloir ou un chemin qui dessinent une perspective. L'espérance de traverser le mur. L'espérance d'un ailleurs enchanté. Mais tout ça toujours brouillé et barbouillé parce que l'impossible. L'impossible de voir et se voir, de crever son mur mental, de crever sa boucle dans laquelle on erre. Restent l'angoisse et l'extase, le désir et la jouissance, sans cesse, l'espérance que promet la fente, entr'ouverture d'un ailleurs.